Lumière sur...

Aristote

De quelques effets de sympathie

Traduit du grec et glosé par B. Saint-Hilaire

Somme curieuse, les Problemata physica rassemblent de courts chapitres autour d’une question d’histoire naturelle, d’éthique ou de médecine ; c’est notamment à ce recueil qu’appartient la célèbre méditation attribuée à Aristote à propos de la mélancolie... Lire la suite

Catalogue complet

Contes & nouvelles | Théâtre & poésie | Essais & littérature



Alfred Jarry

Ubu roi

Résumé : Le célèbre drame d’Alfred Jarry, Ubu roi, premier volet de la série autour du Père Ubu, tire son origine des années de lycée du poète. Entre la farce et la tragédie, directement inspirée des drames de Hamlet et de Macbeth, Ubu roi est un « chef-d’œuvre du grotesque », alliant une action burlesque à une langue travaillée de néologismes et d’inspirations médiévales, à la façon de la geste rabelaisienne.


Jean de Sponde

Stances de la mort

Résumé : On dut attendre la seconde moitié du xxe siècle, et l’érudit anglais Alan Boase, pour redécouvrir l’œuvre du poète Jean de Sponde. Outre des sonnets de jeunesse, les Amours, Sponde est connu surtout pour son Essay de quelques Poemes Chrestiens, publié à la suite d’un commentaire des Psaumes ; œuvre testamentaire où la méditation de la mort dialogue avec l’espoir du croyant, ils paraissent en 1588, dédiés au roi Henri IV – à l’exemple de qui il s’était converti au catholicisme. Les Stances de la mort forment le troisième poème de ce recueil.


M. A. G. de Saint-Amant

Le Printemps des environs de Paris

Et trois autres sonnets

Résumé : Quatre sonnets sur les saisons, par le poète « buveur et bretteur » Marc-Antoine de Saint-Amant.


Henri d’Andeli

La bataille des vins

Texte en ancien français

Résumé : La Bataille des vins d’Henri d’Andeli – clerc français du xiiie siècle – met en scène la dégustation des vins blancs du royaume de France par un prêtre anglais, à la cour du roi. Les qualités œnologiques des différents vignobles sont passés au crible, sept châteaux seront excommuniés par le prêtre, et une trentaine resteront en lice.


Stéphane Mallarmé

Les noces d’Hérodiade. Mystère

Résumé : Écrites en parallèle des pièces poétiques qui formeront le célèbre Après-midi d’un Faune – le poème qui inspira Debussy pour son prélude –, les Noces d’Hérodiade développent une scène du Nouveau Testament : la décollation de Saint Jean Baptiste par le roi Hérode, à la demande de Salomé. Confondant volontairement Salomé et sa mère Hérodiade, dans un personnage symbolisant la virginité absolue, Mallarmé fait dialoguer la princesse et sa nourrice, au fil d’un poème marqué par l’impressionnisme et l’allégorie. Les fragments de ce poème, resté inachevé, ont été publiés pour la première fois en 1959 par Garner Davies.


Katherine Philips

O Solitude

Suivi des Strophes pour « O Solitude » de Purcell, et du poème français original par Saint-Amant

Résumé : Katherine Philips, née à Londres en janvier 1632, morte à 32 ans de retour d’un voyage en Irlande, est l’auteure de poèmes et de traductions du français, dont plusieurs tragédies de Corneille, et une œuvre du poète baroque Saint-Amant, « La Solitude ». Sa traduction a été mise en musique par Purcell, dans la célèbre chanson « O Solitude » (Z. 406).


J. B. de La Péruse

Medee

Tragédie, suivie d’une Notice sur le vers Baroque

Résumé : La Médée de Jean Bastier de La Péruse est la première tragédie française a être publiée. Elle témoigne du genre tragique de la renaissance, celui de la tragédie humaniste, mêlant les influences du théâtre médiéval et des œuvres antiques, et où c’est la passion des personnages qui est énoncée, décrite, et mise en scène par le corps. Probablement lue en public dans une première ébauche, la Médée est inachevée lorsque le poète meurt de maladie, dans sa vingt-cinquième année, avant de pouvoir y mettre la dernière main. Son ami Scévole de Sainte-Marthe la retoucha pour en préparer la publication : elle sera imprimée à Poitiers vers 1556. Le texte, en français de l’époque, est accompagné d’une notice sur le vers baroque et sur la graphie du xvie siècle, ainsi que d’un glossaire.


(anonyme)

Le Cantique des cantiques

Traduit de l’hébreu par Louis Segond ; suivi d’un Glossaire

Résumé : Tirant probablement origine d’un recueil de chants égyptiens destinés à la célébration nuptiale, le Cantique des cantiques (Shîr ha-Shîrîm, « Chant des chants ») est une des pièces les plus célèbres des Cinq rouleaux, partie du canon biblique qui recueille les pièces du Livre de Ruth, des Lamentations, de l’Ecclésiaste et d’Esther. Poème dialogué à deux voix, celles de deux amants, le Cantique est sans doute un des plus beaux chants d’amour, en même temps qu’un des textes de la Bible dont le sens fut l’objet du plus grand nombre d’interprétations, parfois opposées. Nous donnons le Cantique dans sa traduction de la fin du xixe siècle, par le pasteur suisse Louis Segond (1810-1885).


Zeami Motokiyo

Oimatsu. Le vieux pin

Traduit du japonais par Noël Péri ; suivi d’une Notice sur le Nô, et sur l’origine de la pièce

Résumé : Drames lyriques imprégnés de bouddhisme, les spectacles de Nô furent joués au Japon à partir du xive siècle, par des familles d’acteurs professionnels, dans la capitale et les provinces. Zéami Motokiyo (1375-1455) fut un des grands dramaturges, acteurs et théoriciens du Nô. Poèmes dialogués, chantés et dansés, les Nôs se présentent comme un hommage à un dieu ou à un mort. La pièce Oimatsu (« Le Vieux pin ») a pour fil conducteur l’exil du poète Michizane : alors qu’il quittait la capitale, un prunier rose, qu’il chérissait, se serait envolé jusqu’à Dazaifu, lieu d’exil de son maître, bientôt imité par un « vieux pin » (oimatsu). Ces miracles, et l’apparition des dieux du pin et du prunier, sont ainsi l’occasion de conter la vie du poète.


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