Traduit du grec et glosé par B. Saint-Hilaire
Somme curieuse, les Problemata physica rassemblent de courts chapitres autour d’une question d’histoire naturelle, d’éthique ou de médecine ; c’est notamment à ce recueil qu’appartient la célèbre méditation attribuée à Aristote à propos de la mélancolie... Lire la suite
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Traduit du grec et glosé par B. Saint-Hilaire
Résumé : Somme curieuse, les Problemata physica rassemblent de courts chapitres autour d’une question d’histoire naturelle, d’éthique ou de médecine ; c’est notamment à ce recueil qu’appartient la célèbre méditation attribuée à Aristote à propos de la mélancolie, « L’Homme de génie et la mélancolie » (ch. xxx). Le chapitre viii interroge la sympatheia, ou contagion : par une sorte de mimétisme, celui qui baille provoque le bâillement autour de lui ; de même, nous partageons la douleur de celui qui se brûle ou se coupe. Mais les réponses d’Aristote ou de l’école péripatéticienne, tantôt justes, tantôt naïves, importent moins que l’interrogation qui les soulève : celle d’une mimesis à l’œuvre chez les êtres animés, par laquelle une émotion ou une sensation se transporte d’un individu à l’autre.
Traduit de l’allemand par H. Silège
Depuis l’époque baroque, les opéras débutent par une ouverture, pièce musicale s’apparentant à une symphonie. À travers une revue historique des formes de l’ouverture dans l’art lyrique, et de sa place dans l’économie des œuvres musicales dramatiques, Wagner décrit ses conceptions de l’art dramatique, et du rôle qu’il attribue à l’ouverture : faire entendre, par cette pièce introductive (pour laquelle il préfère le nom de « prélude », Vorspiel), l’atmosphère de l’œuvre entière, à travers, entre autres, les fameux motifs fondamentaux, ou Leimotive.
Traduit de l’allemand par H. Silège
Résumé : Compositeur, directeur de théâtre, chef d’orchestre, Richard Wagner fut aussi une plume prolifique, dans sa correspondance mais aussi par d’originaux essais sur l’art musical et ses évolutions modernes. Dans ce texte traduit par Henri Silège, Wagner oppose compositeur et interprète, à la façon dont l’habileté s’oppose à l’art : si la musique savante nécessite l’adresse d’un interprète excellent, celui-ci ne doit pas couvrir l’originalité et l’intuition du compositeur, par sa propre initiative. L’interprète, artisan de la musique, doit être à l’écoute de l’œuvre. Ce « métier de virtuose » possède ainsi un statut paradoxal : en marge de la composition, il revêt pourtant une grande difficulté, celle de traduire avec exactitude l’œuvre écrite, ce qui suppose de sa part une réelle faculté créatrice.
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